Université de Lomé/Atelier de restitution : La plateforme régionale des herbiers d’Afrique de l’ouest et d’Afrique centrale présentée 

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La salle de conférence du centre de recherche du chargement  climatique (CRCC) de l’université de Lomé (UL), a servi de cadre ce vendredi 24 février 2023, à un atelier de validation de la plateforme régionale des herbiers d’Afrique de l’ouest et d’Afrique centrale, regroupant le Benin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire le Gabon, la Guinée et le Togo. Avant l’allocution d’ouverture du 1er Vice-doyen de la Faculté des Sciences, Prof. Taîrou, l’honneur a échu au Conservateur Herbier, Prof. Radji Faoufou Pierre de l’UL, de planter le décor.
L’objet de la rencontre selon le Prof. Radji, est de partager cette plateforme et avoir un retour de la part des chercheurs impliqués dans le domaine. Un herbier est une collection de plantes disponible dans un pays. L’herbier  du Togo, poursuit-il, est un catalogue de tout ce dont dispose le pays, comme plantes. La plus grosse partie est constituée des plantes du pays, et le reste, de celles venues d’ailleurs. Elle renferme des données restées sans valorisation. L’idée est de valoriser toutes les données et les mettre à la disposition des chercheurs et des étudiants impliqués dans le secteur.
Ouvrant les travaux, le 1er Vice-doyen de la Faculté des Sciences (FDS) de l’UL, a indiqué que le projet connait la participation de 6 pays  (Benin,  Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée et Togo). L’objectif est d’établir un réseau informatique herbier africain et un système d’information multimédias sur la biodiversité végétal de l’Afrique de l’ouest et du centre pour échange et partage de données. La grande règle, selon l’orateur est de conserver  et mettre en valeur les collections d’herbier.
Un spécimen herbier, a-t-il précisé, est avant tout, un témoin concret de l’existence d’une espèce végétale en un endroit précis et à un moment donné. En regard des modifications profondes et d’origine naturelle et anthropique qu’a subies et subira encore la couverture végétale, de notre planète, les herbiers que se constitue une partie importante de la mémoire végétale des peuples, l’autre partie de cette mémoire étant inscrite dans les travaux scientifiques publiés.
Suite à la cérémonie d’ouverture, les travaux de la rencontre qui se sont étalés sur le reste de la journée de ce vendredi 24 février 2023 ont abouti à la présentation de la plateforme régionale des herbiers d’Afrique de l’ouest et d’Afrique centrale, regroupant le Benin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire le Gabon et le Togo.
Précisant le bien-fondé de la plateforme, le Conservateur Herbier, Prof. Radji Pierre, relève qu’aujourd’hui, ce qui intéresse, c’est la digitalisation de cette collection. Très utile. Comme exemple, fait-il observer, l’herbier du Gabon a brûlé et ce qui reste, c’est justement cette partie digitalisée qui fait qu’aujourd’hui, on peut reconstituer du moins, la végétation de tout ce qu’il y avait dans cet herbier-là.
Le projet qui fait  l’objet de cet atelier  projet, est né depuis les années 2009 où on avait organisé au niveau de l’université de Lomé, une rencontre regroupant tous les conservateurs herbiers d’Afrique. Cela a trainé parce qu’il n’y avait pas de financement. « Et aujourd’hui, le programme de la biodiversité, l’information de la biodiversité pour le développement patronné par le Système mondial de l’information sur la biodiversité a accepté de financer et qui a accepté de réunir les 6 pays. Tous les herbiers des 6 pays, ont accepté de mettre la partie digitalisée de leur herbier à disposition », a affirmé le Prof. Radji.
Gilles  OBLASSE

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