« Je veux dire que Félix Houphouët-Boigny était un écologiste avant l’heure. Si vous vous promenez à Yamoussoukro, vous verrez qu’il y a des bosquets partout, il y a des arbres le long des grands boulevards, etc. Il voulait faire une capitale verte. Il voulait faire une capitale verte. Il voulait faire une ville à taille humaine : pas de grands immeubles, pas d’industries polluantes, etc. C’était ça le projet de Félix Houphouët-Boigny »,explique Jean-Noël Loucou, Secrétaire général de la Fondation Félix Houphouët-Boigny.
Quarante ans après, l’ambition du père fondateur de la Côte d’Ivoire indépendante, de faire de son village natal, la capitale de son pays peine à se concrétiser. Abidjan, étant encore le cœur de la politique ivoirienne.
« Légalement, c’est la capitale de la Côte d’Ivoire depuis la loi du 21 mars 1983 qui a transféré la capitale politique à Yamoussoukro. Mais comme toutes les institutions de la République ne sont pas encore là, c’est une capitale en construction », affirme le Secrétaire général de la Fondation Félix Houphouët-Boigny.Mais en attendant de devenir la capitale de plein exercice, la ville attire des touristes, grâce à basilique, et le lac aux Caïmans qui borde l’imposante résidence d’Houphouët.
EN rappel ,environ 300 000 âmes vivent à Yamoussoukro. Le Sénat et la Chambre nationale des rois et chefs Traditionnels y ont élu domicile. Mais de nombreuses institutions font encore de la résistance.
Gilles OBLASSE
