Dans le nouveau projet dénommé ‘’Business Ready’’ (B-READY) que la Banque mondiale s’apprête à dévoiler, deux ans après avoir mis fin définitivement à la publication du ‘’Doing Business’’, le Togo créé encore l’événement. Parmi les 54 pays qui vont être évalués pour cette année 2023, le Togo, fiché ‘’bon élève, dans les précédents classements, y figure aux côtés de la Côte DIvoire et le Ghana, les trois pays de la CEDEAO retenus à cet effet….
Les efforts du gouvernement togolais en vue de l’amélioration du climat des affaires, toujours à l’honneur. Dans le nouveau projet ‘’La Business Ready’’ (B-READY) que la Banque mondiale s’apprête à dévoiler, deux ans après avoir mis fin définitivement à la publication du ‘’Doing Business’’, le Togo créé encore l’événement. Aux côtés de 55 autres pays, le Togo, fiché ‘’bon élève, dans les précédents classements, y figure.
La nouvelle étude vise une évaluation du climat des affaires et des investissements dans divers pays, avec pour objectif de faciliter les investissements privés, générer de l’emploi et améliorer la productivité, comme ce fut le cas de l’ancienne.
‘Business Ready’ se distingue, cependant, selon la Banque mondiale, en cherchant à pallier les insuffisances de son prédécesseur. La même source indique que la première édition, prévue pour le printemps 2024, portera sur l’instauration d’un meilleur équilibre entre la facilité à faire les affaires, et les impacts plus vastes sur la société.
Cette approche, différente de celle du ‘’Doing Business’’, élargit la portée de l’analyse, afin d’inclure des facteurs tels que la gouvernance, l’infrastructure, le capital humain et l’innovation. L’impact de facteurs externes, tels que le changement climatique et les risques géopolitiques, sur l’environnement des affaires, est également pris en compte.
Au Togo, où l’attachement à l’amélioration du climat des affaires, préoccupe les plus hautes autorités qui ont mis en place une Cellule spécialement dédiée, des efforts se multiplient depuis plusieurs mois en vue d’une maîtrise des contours de ce nouvel outil d’évaluation.
Selon Sandra Ablamba Johnson, Ministre, Secrétaire Générale de la Présidence, chargée de la cellule climat des affaires, réputée, la cheville ouvrière des réformes, notre pays entend maintenir et accélérer cette dynamique positive.
“Sans ou avec le Doing Business, nous progressions déjà. Depuis 2020, et malgré la crise sanitaire, nous avons poursuivi la voie des réformes, en instaurant une série de mesures incitatives pour faciliter davantage les affaires et attirer les investissements. C’est une dynamique positive que nous comptons maintenir et accélérer. Le Togo a les atouts pour garder le cap”, a-t-elle confié.
On se rappelle que le Togo avait, réalisé un impressionnant bond de 59 places entre 2018 et 2019, soit la meilleure progression sur une période aussi courte dans le palmarès du rapport, avant la suspension du ‘’Doing Business’’.


